Quand le cheval l’exécute bien comme ceci , mettez tout votre poids du corp ( toujours mettre votre ventre sur lui ) et laissez le poids du corp pendant la révérence , n'oublier pas l'ordre vocal " Salut " et attention a ne pas glisser pour pas lui faire peur - Refaite ainsi de suite , Pourla révérence la première chose a apprendre, c'est le campo. Sans quoi le mouvement demandé en révérence/salut de la reine ou autre étirement du type, sollicite Vousapprendrez alors tout ce qu’il faut savoir sur ce petit cheval rustique des montagnes basques. Il sera alors temps de redescendre au gré des curiosités naturelles comme les plantes carnivores ou encore des roches sédimentaires du fond des océans qui ont gravit nos montagnes. Dénivelé : 300m. Durée : 3h. Réservation obligatoire. Chaussures de randonnées Fast Money. 08/08/2014 1510Dans cet article je vais vous expliquer la manière que j'ai utilisé il n'y en a pas qu'une !! pour apprendre à mon cheval Lanaking la révérence. Vous aurez besoin d'une cravache ou d'une chambrière, personellement je l'ai fait avec la cravache et ça a très bien marcheé après c'est selon les gouts et les habitudes, de friandises, d'un poney eh oui !!! p et de beaucoup de patience !! La 1ère étape est d'apprendre à son cheval à reculer en lui tapotant le poitrail avec la cravache. C'est assez compliquer au début mais tenez son licol tout en tapotant et une fois qu'il a compris féliciter le en lui donnant une friandise ou deux. La deuxième étape consiste à apprendre au cheval à poser son antérieur sur le sol. Pour cela faites attention à ce que voitre cheval et les antèrieurs bien écartés des postérieurs, ensuite prenez lui un de ses antèrieurs et baisser le vers le sol en tapotant sur son poitrail. Les premières fois votre cheval aura sûrement peur de touvher le sol avec son antèrieur mais récompenser le quand même avec une fiandise. Et voilà comment j'ai appris à mon cheval la révérence ! J'espère que cet article vous aura plu et je vous dit à très vite ! Que vous ayez un jeune cheval ou un cheval d’âge, il peut vous arriver de devoir apprendre un nouvel exercice à votre cheval. Pour réussir cet apprentissage et qu’il se déroule dans le calme il est important de rechercher avant tout la compréhension du cheval. La qualité d’exécution pourra être améliorée par la suite. La préparation Apprentissage du pas espagnol monté en associant les aides utilisées à pieds. Observez la concentration et la disponibilité du cheval Avant d’entamer l’apprentissage, soyez sûr que votre cheval y est préparé. Est-ce que sa musculature lui permet d’aborder cet exercice ? Est-il disponible mentalement à vous écouter ou devez-vous encore travailler sa concentration ? Quels autres exercices connaît-il qui sont proche de celui que vous recherchez ? Pour préparer votre cheval à ce nouvel exercice n’hésitez pas à utiliser ou inventer un exercice préparatoire qui l’aidera à comprendre votre demande. Par exemple pour préparer une épaule en dedans il est possible de travailler sur l’agrandissement et le rétrécissement du cercle. Vous pouvez aussi préparer les déplacements latéraux en général avec le demi-tour autour des épaules ou des hanches. Le cheval et l’apprentissage Au moment ou vous effectuez votre première demande privilégiez une allure lente comme le pas qui permettra au cheval de décomposer les mouvements dans le calme. Restez à l’écoute de votre cheval et de son attitude. Selon son tempérament vous pourrez le voir S’arrêter suite à l’incompréhension Hésiter entre deux réponses possibles et parfois même vouloir exécuter les deux en même temps Essayer quelque chose avec hésitation par timidité ou par peur d’être réprimandé Répondre directement soit parce qu’il connaît l’exercice, soit parce qu’il a sa propre idée de ce qu’il doit faire même si ce n’est pas toujours la bonne Bonnes et mauvaises réponses Vous pouvez considérer tout mouvement allant dans le même sens que vous souhaitez comme bon même si le mouvement n’est pas terminé. C’est le cas par exemple pour l’apprentissage de la révérence ou l’on se contente du report de poids sur l’arrière main dans un premier temps si le cheval ne veut pas poser son genou au sol. Si la réponse n’est pas celle que vous attendez, dans la majorité des cas il suffit de se montrer insistant dans vos aides. Le cheval peut alors se remettre en question et essayer autre chose. Attention si vous avez un cheval timide, qui manque de confiance en lui ou qui est facilement stressé n’augmentez surtout pas l’intensité de vos demandes, cela risque de le bloquer voire de le faire paniquer ce qui est néfaste pour son apprentissage. Si vous voyez que votre cheval persiste dans la mauvaise réponse malgré vos aides insistantes ou s’il amplifie le mouvement et prend de l’assurance vous pouvez demander un arrêt en continuant à agir avec vos aides. Répétez l’opération s’il choisit à nouveau la mauvaise réponse. Vous pouvez également aider votre cheval à comprendre votre demande en ajoutant un indice. Voilà un exemple d’incompréhension. Le cheval est persuadé de donner la bonne réponse et se défend dès que j’utilise mes aides pour le corriger. Je demande un appuyer et il me donne difficilement un pas de pirouette Je répète la même chose sans demander de pli et là ça va mieux, le mouvement est plus fluide Un indice c’est par exemple une action de main ou un pli qui incitera votre cheval à partir dans ce même sens. C’est souvent le cas pour l’apprentissage du demi-tour autour des hanches ou de l’appuyer un pli inverse aide le cheval à comprendre l’exercice même si cela rend son exécution incorrecte. Le bon pli sera pris progressivement au fil de l’apprentissage une fois que le cheval aura compris le mouvement de base. Timing et récompenses Le timing c’est le moment ou vous cessez toute action de jambe ou de main et qui indique au cheval qu’il vient de donner la bonne réponse. Pour un cheval peu sûr de lui il est essentiel de renforcer positivement cette bonne réponse par l’intermédiaire d’une récompense sinon il risque de continuer à chercher une autre réponse et proposer d’autres choses. N’hésitez pas à faire une petite pause au pas, cela peut lui laisser le temps dont il a besoin pour réfléchir. Pour récompenser, faites-le de la façon dont vous avez l’habitude ainsi cela sera clairement perçu comme une réaction positive de votre part suite à la bonne exécution de l’exercice par le cheval. Pour récompenser un premier bon mouvement j’aime relâcher complètement les rênes, grattouiller l’encolure voire même terminer la séance sur cette brève réussite. J’ai remarqué que le fait de terminer la séance à ce moment là avait un réel effet de renforcement positif sur le cheval. L’inconvénient de ce procédé est que certains chevaux sont moins disponible mentalement en fin de séance soit par fatigue soit par impatience. Et après ? Pour confirmer l’apprentissage vous pouvez d’abord répéter votre demande, cela aura l’avantage de Avoir un mouvement terminé s’il ne l’était pas à la première bonne réponse Rendre les aides plus légères Améliorer la précision du geste Veillez à bien récompenser chaque bonne réponse durant toute la durée ou votre cheval hésite encore à la donner lorsque vous le sollicitez. On peut considérer qu’un exercice est compris une fois qu’il n’y a plus d’hésitation entre le moment ou vous utilisez vos aides et le moment ou le cheval donne la bonne réponse. Comment sait-on quand un cheval hésite ? L’hésitation se traduit le plus souvent par un laps de temps entre la demande et la réponse et/ou un ralentissement de l’allure attention certains chevaux peuvent penser que l’exécution de l’exercice se fait obligatoirement à une allure ralentie. Une fois l’étape de la compréhension passée nous entrons dans le domaine du perfectionnement afin d’améliorer davantage le mouvement. Là encore privilégiez la répétition et utilisez la récompense à chaque amélioration du mouvement. Si vous rencontrez des difficultés pour l’apprentissage d’un mouvement ou si cet article vous a aidé, n’hésitez pas à le partager en commentant ci-dessous. Cet article vous a plu ? Pour ne plus manquer aucun nouvel article du blog et recevoir en plus les articles privés réservés aux abonnés,pensez à vous inscrire vous pouvez vous désinscrire quand vous voulez. Cavalière et enseignante diplômée, je partage avec vous mes réflexions et conseils sur l'équitation, le travail et le comportement des chevaux. A propos...Interactions du lecteur La sidérante photo non truquée ! de l'enseignante d'équitation éthologique Pauline Beulze en couverture du magazine Cavalière » de février 2018, riant aux éclats aux côtés de Penn, son étalon Haflinger toutes dents dehors et crins volant au vent, a fait le buzz sur comprendre les chevaux pour mieux les monterPauline Beulze est enseignante d'équitation éthologique, installée à son compte depuis 2012. Formée au Haras de la Cense, elle a développé avec ses chevaux une incroyable relation basée sur la confiance et la éthologique permet de nouer une relation incroyablement complice © Morgane ValléBlogueuse à succès, monitrice indépendante, animatrice de stages d’équitation éthologique… Rien n’arrête la belle Pauline dans sa recherche d’une meilleure compréhension entre l’homme et le cheval. Il faut dire que cette fille brillante, sincère et passionnée a parfaitement compris les besoins de son époque à 16 ans, elle créait un blog qui allait faire de Naïade, sa pouliche Haflinger, une star du Net auprès des jeunes cavalières... Un an seulement après la création de sa page Facebook, elle avait déjà 12 000 fans ». Monitrice d’équitation éthologique indépendanteAujourd’hui, le chiffre a doublé près de 24 000 cavaliers et propriétaires suivent les progrès de ses chevaux et découvrent les bienfaits de l'approche éthologique. Des chiffres qui en disent long sur l’incroyable popularité de Pauline Beulze, monitrice d’équitation éthologique indépendante de 28 ans. Un succès qui mérite d’être décrypté dans la mesure où Pauline n’est ni championne de CSO, ni star du spectacle équestre !Tous crins libres volant au vent... chevaux et humains confondus ! © Morgane ValléTout commence en Bretagne dans l’enfance de Pauline, baignée par l’amour des chevaux C’est maman qui m’a mise à cheval quand j’étais toute petite, raconte-t-elle. Elle-même avait deux chevaux de loisir et montait en extérieur, mais elle m’a inscrite dans un club hippique et j’y suis restée jusqu’à mes 18 ans. » Il s’agit en fait d’un poney-club, et Pauline ne monte que des poneys Cela ne me gênait pas, d’ailleurs je ne suis passée à cheval que pour mon BPJEPS ! » La jeune fille suit un parcours classique et pratique diverses disciplines – CSO, dressage, pony-games, horse-ball …. – mais pas en compétition Cela ne m’a jamais intéressée. »Le cadeau de sa vie Naïade, pouliche Haflinger de 11 moisA 12 ans, Pauline reçoit de ses parents et grands-parents un cadeau qui va changer le cours de sa vie Naïade, une ponette Haflinger de onze mois – bien connue aujourd’hui de tous ses fans Nous avons fait le tour des élevages de Bretagne et dès que je l’ai vue, j’ai craqué. Si je ne l’avais pas rencontrée, je ne sais pas si j’en serais là aujourd’hui. » La relation que va développer Pauline avec sa ponette dépasse tout ce qu’elle pouvait imaginer Elle est devenue quasiment ma meilleure amie, alors qu’elle était un peu sauvageonne les premiers jours. Dès que je rentrais du collège, j’allais la voir. Je m’amusais à courir avec elle en liberté dans le pré, je lui enseignais le licol, la révérence… Nous avons tout appris ensemble ! Aujourd’hui encore, elle a une énorme place à part dans mon cœur. De tous mes chevaux, c’est celle avec laquelle j’ai la plus belle relation. »Pour Pauline, monter à cheval c'est aussi "élargir sa conscience" © HéloÏse Morel-FortL’année suivante, Pauline reçoit un second cadeau de ses grands-parents Opale, une ponette Shetland avec laquelle elle fait de l’attelage, du travail à pied et des longues rênes, en compagnie de sa petite sœur. A 15 ans, déjà interpellée par les vidéos de Pat Parelli, Pauline assiste au Salon du Cheval de Paris à une démonstration d’équitation éthologique par Andy Booth avec sa jument Oakies et sa zhorse Stormy. Ca a été une révélation, un déclic, confie-t-elle. Je me suis dit c’est ça que je veux faire avec Naïade ! » Je dois beaucoup à Andy.» "Je dois beaucoup à Andy Booth"De retour chez elle, équipée des DVD de la Cense et de livres sur l’équitation éthologique, Pauline repart à zéro dans l’éducation de Naïade Pendant plusieurs mois, je me suis consacrée exclusivement au travail au sol. Puis j’ai repris le travail monté, mais en licol, avec un tout autre contrôle que celui que j'avais quelques temps plus tôt en filet ! »Après l’obtention de son bac S mention Très Bien !, Pauline s’inscrit en licence d’anglais. En septembre 2007, dans le cadre des Rencontres éthologiques de la Cense », elle effectue avec Naïade une démonstration de travail en liberté qui scotche le public, ébloui par leur complicité. C’était un dimanche, se souvient-elle. Le soir, je suis rentrée chez moi avec des étoiles plein les yeux. Le lendemain matin, c’était mon premier jour à la fac et je ne connaissais personne ! C’est là que j’ai décidé de travailler dans le milieu du cheval. » Pauline finit quand même l’année scolaire et valide ses examens, puis abandonne la fac en 2008 pour rentrer en BPJEPS au CEZ de Rambouillet. En 2009, elle est monitrice d’équitation. Les paysages bretons se marient à merveille avec la liberté qu'offre Pauline à ses chevaux © Tamara MadoniniMais Pauline ne veut pas s’arrêter là elle enchaîne avec une formation de 9 mois au Haras de la Cense, en compagnie de Naïade, bien sûr Il était hors de question de m’en séparer si longtemps ! » Dès l’obtention de ses BFEE 1 et 2 Brevets Fédéraux d’Equitation Ethologique, la jeune femme repart chez elle, dans le Finistère, avec deux chevaux au lieu d’un En plus de Naïade, je ramenais Pirouette, une AQPS de 7 ans qui m’avait été confiée au travail, puis vendue pour 1 euro symbolique par sa propriétaire. » Pirouette avait un lourd passif jamais manipulée jusqu’à ses 5 ans, elle était violente, s’était jetée contre les barrières et blessée en sentant une selle sur son dos, etc. Son challenge mettre les chevaux en confiance Non sans mal, j’ai réussi à la mettre en confiance, raconte Pauline. J’ai travaillé de manière acharnée pendant deux ans, et dès la première année elle avait énormément progressé. C’était un vrai challenge, car elle était constamment dominée par ses émotions. » A peine rentrée chez elle, Pauline est embauchée comme monitrice dans le club de son enfance Je voulais enseigner parce que je voulais transmettre, résume-t-elle. Tout ce que j’avais réussi à obtenir avec Naïade et Pirouette, je ne me suis jamais dit que c’était magique ! Ma conviction, c’est que si on prend le temps de faire les choses, si on se donne les moyens de développer une belle relation, on est forcément récompensé. Je me suis hyper investie avec mes chevaux, et je me disais si j’y arrive, tout le monde peut y arriver ». Bon, avec les années, j’ai un peu déchanté, parce que les gens n’ont pas toujours l’investissement suffisant. Il faut passer du temps avec ses chevaux, et pas seulement à les travailler. » Pauline galope à cru en toute liberté sur Naïade © Tamara MadoniniPendant deux ans, Pauline est donc monitrice salariée en classique, avec un public d’adultes mais surtout d’enfants. » La deuxième année, elle passe à mi-temps afin de pouvoir donner des cours d’équitation éthologique à domicile. La demande est telle qu’au bout d’un an, en 2012, elle quitte son emploi pour devenir monitrice indépendante, avec un statut d’ de What Else, Pur-Sang de 4 ansEntre-temps, un troisième cheval est entré dans la vie de Pauline What Else, une Pur-sang de 4 ans. C’était une réformée des courses, je l’ai achetée dans un but précis poser ma candidature pour une formation de dressage avec Philippe Karl, à l’école de la légèreté. Je ne pouvais utiliser ni Naïade, à laquelle je ne souhaitais pas mettre de mors, ni Pirouette, qui supportait mal les rênes ajustées et qui avait besoin de sa liberté d’encolure. Il me fallait donc un autre cheval pour cette formation continue qui a duré deux ans, à raison de trois semaines par an à Paris. » Belle complicité entre Pauline et sa pouliche Gioia © HéloÏse Morel-FortJamais rassasiée de connaissances, l’infatigable Pauline a également repris en 2012 des études par correspondance. Bien qu’elle n’ait guère de temps disponible, elle est actuellement en Master Humanités » philo, lettres, histoire et langues ! Aujourd’hui, Pauline continue de monter ses propres chevaux sur les plages bretonnes, en toute liberté – aucun d’entre eux n’est monté en mors. L'équitation éthologique une approche, pas une disciplineElle se déplace dans tout le Finistère pour ses cours, propose ses services pour le travail ou le débourrage, et donne de nombreux stages d’équitation éthologique - partout en France, et jusqu’en Belgique. Il peut aussi y avoir du dressage, qui est ma discipline préférée. » Pauline insiste d’ailleurs sur ce point L’équitation éthologique, c’est une approche, pas une discipline. Disons que c’est le chemin, le comment »… Après, chacun peut pratiquer la discipline de son choix. » Pauline veut des chevaux qui prennent plaisir à travailler... en Bretagne, c'est plus facile ! © HéloÏse Morel-FortTrois ans après s’être installée à son compte, en auto-entrepreneur, Pauline se réjouit de vivre de son activité d'enseignante éthologique qui tourne bien, j’ai une clientèle régulière et un carnet de réservations bien rempli. Et ça, je sais que je le dois à Internet. »Car Pauline, dès son adolescence et avec une impressionnante maturité, a su capter au bon moment les besoins de sa génération - notamment par rapport aux nouvelles technologies. Un blog équestre à succèsSon premier blog créé alors qu’elle n’avait que 16 ans, a rencontré un succès fulgurant près de 1000 visites par jour et suscité une affluence de fans lui réclamant des autographes à la sortie de ses démonstrations. Un autre blog est venu prendre la suite, puis un site et enfin une page Facebook Très franchement, aujourd’hui, un professionnel ne peut pas se passer de Facebook, analyse Pauline avec acuité. Cela me donne une visibilité, il est clair que sans cette page, je n’aurais pas un calendrier aussi rempli ! Les réseaux sociaux sont un véritable atout. Même si on a parfois envie de rester seule avec ses chevaux, aujourd’hui ça ne suffit pas. »Pauline Beulze, la jeune femme qui murmurait à l'oreille des chevaux... © Morgane ValléTout récemment, un nouvel événement est venu conforter Pauline dans cette conviction en février 2015, elle fait l’acquisition de Penn, un étalon Haflinger de 12 ans, dans des conditions bien particulières Je voulais un poulain de Naïade et en réservant la saillie de cet étalon, j’ai été sollicitée par sa propriétaire pour le travailler chez moi, car elle souhaitait le vendre après la saison de monte. Penn n’avait pas été monté depuis ses 3 ans mais, en un mois, il a évolué remarquablement et je m’y suis beaucoup attachée. Mais voilà… Un étalon Haflinger, c’est cher ! »Ici, Pauline apprend le cabrer à son étalon Penn © Morgane ValléPauline a donc une idée géniale, aujourd'hui courante mais visionnaire à l'époque lancer sur Facebook un appel à une cagnotte en ligne » pour le racheter. Attention, il ne s’agit pas d’une simple demande de coup de pouce financier, et encore moins d’assistanat, mais d’un véritable projet avec une portée pédagogique J’avais déjà ouvert un blog pour suivre les progrès de Penn et la contrepartie, c’était que je le développe, que je réalise des vidéos pédagogiques, que je crée des stages en auditeur libre, etc. » Une cagnotte en ligne, démarche visionnaire à l'époqueLe système est ultra astucieux chaque contrepartie équivaut à une certaine somme 5 €, 40 €, 80 €… voire plus. Les vidéos sont réalisées sur les thèmes les plus demandés, via un sondage auprès des contributeurs. En trois jours, Pauline obtient 10 000 € ! Bien sûr, cela me fait plaisir de partager mon travail avec les internautes, se réjouit-elle. Mais c’est aussi un engagement de ma part par rapport au rachat de Penn. Je me dois de le faire. » L'équitation éthologique lui permet de monter en toute confiance à cru et en licol © Morgane ValléAujourd’hui, la belle aventure de Pauline Beulze continue. Avec d'autres chevaux encore puisque Gioia, la pouliche de Naïade, est née il y a deux ans - la relève est assurée ! Mais aussi Pirouette, AQPS de 15 ans, What Else, Pur-Sang Anglais de 11 ans , Qualypso, poulinière Haflinger de 14 ans, Hupendi et Ielija, les poulains de son mini-élevage, bientôt partis dans leur nouvelle famille... Et puis, depuis 2016, Pauline a rajouté une corde à son arc puisqu’elle tient désormais une chronique éthologique dans le magazine bimestriel Cavalière, La passion du cheval. De deux pages, la Chronique de Pauline » est passée à 4 pages, vu le succès qu’elle rencontre auprès des lectrices et lecteurs. Une photo non truquée qui a fait sensationL’incroyable photo d’elle et de son étalon Penn, prise par Morgane Vallé et choisie à l'unanimité pour la couverture du numéro 68, a suscité le buzz sur le net – et oui, la photo n’était pas truquée ! La talentueuse photographe a simplement réussi le tour de force de saisir l’instant où Pauline éclatait de rire au moment où son étalon secouait la tête en baillant ! -, et a été maintes fois partagée. Un succès mérité pour une fille sympa, simple et saine qui, entre sa présence sur les réseaux sociaux, ses stages, sa chronique journalistique, etc., agit énormément pour le bien-être des chevaux et une meilleure compréhension de leurs besoins. Six jambes à l'unisson... Celles de Pauline et Penn, son étalon Haflinger © Morgane ValléLa philosophie de Pauline résumée en 3 questions-réponses Quels sont vos objectifs avec les chevaux ?Développer le relationnel et l’idée de positivité. Je veux des chevaux volontaires au travail, pas des robots qui subissent. Il faut qu’ils prennent plaisir à travailler, et qu’il se crée une vraie relation de complicité avec leur cavalier. Et avec vos élèves ?Je veux qu’ils comprennent mieux leurs chevaux, et aussi qu’ils arrivent à s’en faire mieux comprendre. Mon objectif est de leur montrer comment le cheval fonctionne, afin d’éviter les conflits – car c’est toujours pour un conflit que les gens m’appellent ! Comment organisez-vous votre travail lors des stages ?Globalement, autour de deux pôles un pôle relationnel », avec du travail à pied et en liberté. Ce sont les fondations de l’approche éthologique, nous apprenons à communiquer avec le cheval, à créer une relation, à développer une complicité… Et un pôle physique », avec du travail monté et du dressage, des assouplissements, etc. C’est important pour moi que le cheval soit gracieux, souple, musclé, et qu’au final il soit bien dans sa tête et dans son corps. Tous les chevaux peuvent devenir beaux par le travail ! Une vision de rêve qui est aussi le quotidien de Pauline Beulze © Tamara MadoniniMerci aux photographes Morgane Vallé, Héloïse Morel-Fort et Tamara Madonini pour leurs très belles photos de édito © Morgane ValléCet article est paru en partie dans le magazine Cavalière, La passion du cheval n° 55Retrouvez tous les deux mois "La chronique de Pauline" dans le magazine !Plus d'infos sur le travail, les cours et les stages de Pauline Beulze sur le blog de Pauline et NaïadeLisez aussi sur le blog

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